Après avoir récupéré de notre tentative il ne nous reste plus qu'à plier bagage en admirant encore l'Aconcagua et le cerro Cuerno au coucher du soleil.
Le lendemain nous redescendons en une journée la plaine du Rio Horcones que nous avions remontée en deux jours à l'aller. Un vent violent y souffle qui soulève des nuages de poussière. C'est très pénible, même les mules n'y résistent pas. Du vent, de la poussière, des cailloux, du vent, de la poussière, des cailloux, durant les 25 kilomètres de descente, comme le dit le poète :
Je rêve : des arbres (j'avais oublié à quoi ça ressemblait), des fontaines, une température estivale, des terrasses garnies de jolies filles où la bière coule à flots, des restaurants où l'on sert des steaks d'un kilo pour une poignée de pesos. Suis-je au paradis ?