GR 10 (2/16) : Ainhoa - Bidarray - Saint-Étienne-de-Baïgorry
Jour 3 : Le beau temps fait toujours rage, le GR part vers le sud-est et rejoint tranquillement la frontière près de la borne 63. Deux bornes plus loin il la quitte, serpente entre les collines, franchit la Nivelle et parvient à Ainhoa.
Il est près de midi, le chemin de croix qui monte à la chapelle d'Arantze est raide et la chaleur accablante ; la fontaine sise dans le dernier virage est fort bienvenue.
Le sentier emprunte ensuite des pistes débonnaires mais surchauffées desservant des palombières et quelques bergeries. Je fais halte au gîte de la ferme Esteben. La notoriété du GR 10 est planétaire puisque je dîne en compagnie d'un Australien.
Jour 4 : Le temps est beau au réveil mais ne tarde pas à se couvrir. La montée au col de Méhatché est tranquille mais la descente sous le col d'Espatza est très raide et demande un peu d'attention jusqu'à la grotte du Saint-qui-Sue.
Le sentier descend rejoindre une petite route qui longe le torrent jusqu'au pont d'Enfer puis remonte à Bidarray. Je pensais continuer mais l'orage gronde sur les crêtes d'Iparla et me contraint à raccourcir l'étape.
Jour 5 : Un temps typiquement basque s'est installé, dommage pour la vue d'Iparla et les nombreux vautours qui planent au-dessus de ses falaises quand il fait beau.
Heureusement l'itinéraire est évident ce qui permet d'arriver sans encombre à Saint-Étienne-de-Baïgorry où un sympathique gîte me fait oublier l'humidité du jour avec un repas gastronomique.